Quand tu seras grand par Incertitudes

Ça manque du vécu qu'on voit habituellement dans les films de Thomas Lilti. Andréa Bescond et Eric Métayer traitent exclusivement Quand tu seras grand sous l'angle de la comédie et dans les dernières minutes de la tragédie. Or, quand je regarde Un métier sérieux, Première Année, Médecin de campagne, j'apprends des trucs sur l'univers de la médecine ou de l'école aujourd'hui. Il y a une prise de conscience sur ces métiers au contact avec le public de plus en plus compliqués.

Là, c'est des blagues entre des gamins et des personnes âgées, des taquineries. J'avoue tout de même qu'on voit la complexité du travail dans un EHPAD. Et ces soignants ont bien du mérite. L'erreur est interdite. Le public est difficile. Ils sont en sous-effectif. Ont du travail par-dessus la tête. Ils doivent savoir tout faire tout en même temps. Chapeau car ça les détruit de l'intérieur. Leur vie de famille en pâtit.

Moi, ça ne me donne pas trop envie de vivre ainsi dépendant des autres seul comme un chien jusqu'à quatre-vingt cinq ans. Vaut peut-être mieux vivre un peu moins longtemps et rester autonome jusqu'au bout que chopper Alzheimer ou je ne sais quelle autre saloperie qui te fait oublier qui tu es.