Amérite
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Si Ichikawa tirera des Sœurs Makioka un film bavard et coloré, cette première version s’en tire grâce au génie naissant d’Hideko Takamine.
Première adaptation semble-t-il d’un roman de Jun’ichirô Tanizaki (dont Masumura adaptera quelques romans). Un peu refroidi par l’adaptation soporifique, hiératique et acidulée de Kon Ichikawa en 1983, j’avançais à reculons devant cette version. Pour tout dire, ça commençait pas mieux puisque j’ai manqué plusieurs fois de m’endormir au début du film… Et soudain, Hideko… Hideko est arrivée, et la voilà qui vous harponne le cœur un peu comme dans chaque film : sur le tard. On se dit d’abord « Ah tiens, que vient faire dans cette histoire ma jeannette-qui-rit-jeannette-qui-pleure préférée ? », et puis le film semble tomber sous le charme de cette étrange chose et se désintéresse de tout le reste. Des sœurettes, n’en reste maintenant plus qu’une. On ne voit que celle-là. On pourrait même se demander si ce rôle ne constitue pas une sorte de chaînon manquant entre sa carrière d’adolescente chez Naruse notamment (Hideko receveuse d’autobus ou déjà au travail et jeune adulte dans Les Descendants de Taro Urashima) et son rôle en 1952 dans L’Éclair.
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Créée
le 10 nov. 2023
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