Sadique pour plusieurs raisons, la première étant que c’est toujours douloureux de voir un film inachevé… Aussi enflé soit-il.
Mais sadique encore pour nous infliger cette fascination douteuse sur une procession religieuse catholique (¿¿ m’enfin Sergeï ??), sadique (ou voyeur), dans ce même chapitre, dans l’insistance à filmer presque exclusivement la souffrance que s’imposent les pénitents.
Sadique dans cette fascination morbide pour la corrida, avec là une insistance sur la violence du procédé (Je glisse sur la risible tentative de caméra subjective qui s’essaie à présenter le point de vue du taureau, avec deux cornes pour figurer le taureau et même pas une tentative pour camoufler le support cubique de l’installation).
Sadique dans la mise à mort imposée aux déclassés qui ont tenté de s’opposer à l’ignoble injustice des nantis.
Mais après tout pourquoi se priver ? Il y a bien des masochistes pour s’infliger le visionnage entier de ce film.
Comme moi.
PS : Oscar de l’essentialisme dans l’introduction, selon la traduction française : « [Tehuantepec…] où le mode de vie n’a pas été changé par les siècles. On dirait le monde dans son premier âge rempli de sa paresse princière [vue d’un homme bullant dans sa pirogue] ». C’est beau comme du Henry Gaino en 2007.