Bienvenue dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, le film qui fait passer un marathon de licornes pour une balade de santé ! Imaginez un lapin qui a trop regardé Tom & Jerry et ingurgité tout un café Starbucks en même temps — voilà Roger Rabbit, le champion incontesté du WTF cartoonesque. Ce film, c’est comme si un film noir avait avalé une boîte de pop-corns magiques, puis s’était lancé dans un karaoké de folie avec Bugs Bunny en guest star.


Roger, c’est le lapin le plus stressé de l’histoire, un hyperactif en power-up constant, qui pourrait déclencher une crise d’épilepsie à force de sauter partout en hurlant « Je ne suis pas méchant ! » comme s’il avait volé les cookies du frigo. À côté, même Speedy Gonzales fait une sieste. Et Jessica Rabbit ? C’est la bombe sexy cartoon qui te balance sa phrase culte avec un clin d’œil et un déhanché qui ferait fondre le plus dur des détectives. « Je ne suis pas mauvaise, c’est juste que mon personnage est écrit comme ça. » Traduction : « Calmez-vous les gars, je suis juste un dessin animé, pas un monument de morale. »


Et Eddie Valiant, joué par Bob Hoskins, c’est le gars blasé qui aurait préféré rester chez lui à boire un café plutôt que de gérer ce cirque. Sa tête à chaque dinguerie animée est priceless, genre « Mais qu’est-ce que je fous là, sérieux ?! » Interagir avec un lapin invisible sur le plateau, c’est un peu comme faire du yoga avec un fantôme… à la place, il s’est fait un marathon de crises de nerfs mais en mode pro.


Le mix live-action/animation, c’est pas juste un truc cool, c’est un coup de génie. On se croirait dans un rêve psychédélique où les dessins animés peuvent taper la discute, faire des courses folles en taxi (Benny le taxi parle plus que ta belle-mère au dîner de Noël) et même faire la fête dans un bar. Tout ça avec un groove jazzy qui te donne envie de claquer des doigts et de danser même si t’as deux pieds gauches.


Le film est un chaos organisé, une orgie de gags visuels, de courses-poursuites burlesques, de scènes WTF et d’émotions qui te prennent en otage sans prévenir. Entre deux crises de rire, tu te surprends à verser une petite larme parce que oui, sous le bordel, il y a une belle histoire d’amitié, d’acceptation et de folie douce qui fait chaud au cœur.


Bref, Qui veut la peau de Roger Rabbit ? c’est un cocktail explosif de n’importe quoi, de charme, de créativité débordante et d’humour à gogo. C’est le genre de film qui te donne envie de parler aux lapins en peluche et de faire des dessins animés avec ton café. En un mot ? Une tuerie. En dix mots ? Fonce, rigole, aime, et surtout, ne panique pas !

Kelemvor

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