Suite à un tremblement de terre, un centre de stockage de déchets radioactifs est gravement impacté et Heinrich, l’un de ses ingénieurs nucléaires se retrouve mortellement contaminé. Ce dernier met en garde son employeur concernant les dangers que représentent les dommages subis par le centre. Son patron préfère minimiser les dégâts (pour prioriser les profits que représente sa société de recyclage de déchets) au détriment des milliers de vies humaines résidents aux alentours et de la nappe phréatique durement touchée pour les décennies à venir. Heinrich décide alors de s’enfuir afin d’alerter la population, mais c’était sans compter sur son patron qui va tout mettre en œuvre pour le rattraper avant qu’il ne puisse dévoiler ses lourds secrets.
Pour son premier long-métrage, Ian Barry met en scène une Série B dans le plus pur style de la "Ozploitation" (la Nouvelle Vague australienne). Coproduit par George Miller, le film se révèle être un excellent film catastrophe, teinté d’érotisme et de thriller, au cœur d’une Australie aride, où les bolides vrombissent et la tôle se froisse (au grès de palpitantes courses-poursuites).
Pour la petite anecdote, on retrouve trois acteurs de Mad Max (1979), à savoir Steve Bisley (le héros), Hugh Keays-Byrne (le badguy) et Mel Gibson (dans le rôle d’un garagiste qui n’apparaît que quelques secondes).
Réaction en chaîne (1980) s’avère fort sympathique, avec son faible budget (350 milles $) et pour une première œuvre, clairement on ne boude pas notre plaisir, une Série B sympathique et rythmée.
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« - Hier matin, Heinrich travaillait encore pour WALDO.
- WALDO ? Pas entendu parler de ce type.
- Stilson, WALDO c'est quelque chose d'inhumain. WALDO c'est une multinationale, une société qui est en somme l'anus du cycle nucléaire. »
« Dites mon vieux, quand on se débat dans la merde, on éclabousse tout le monde, alors annoncez la couleur. »
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