Critique n°189


Critique de films n°105


Cadre: Dernier film de Spielberg, Ready Player One m'a été très largement recommandé, et je m'attendais à voir un très bon film.


L'univers : RPO se place dans un monde assez dystopique où l'humanité a arrêté de se battre conter les crises et vit juste dans la misère.
Cependant, pour s'échapper de cette situation, un univers vidéoludique nommé l'OASIS à été créer ; et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'OASIS est assez crédible et bien foutu. Cela vient, entre autre, du fait que Spielberg lui-même est un geek qui connait bien son sujet.


On notera que l'OASIS a une sécurité info en mithril vu qu'il semble inpiratable (tant mieux, sinon, il n'y aurait pas de film....)


La première image de l'OASIS que l'on voit est la planète Minecraft, cela est assez logique vu que l'on nous présente un monde virtuel où tout est possible.
De façon générale, ce film est bourré de références culturelles, principalement liées aux jeux vidéos, mais pas seulement. Et on remarquera deux type de références ; d'abord, des références de fonds, qui apparaissent un Temps très court à l'écran, qui font sens et donne un certain réalisme à l'OASIS, car, en effet, dans cette situation, beaucoup de joueus prendrait des personnages existant qu'iels apprécie en tant qu'avatar ; puis, des références qui apparaissent plus longtemps à l'écran, qui, individuellement, sont piétinantes, MJ à d'ailleurs fait une vidéo assez complète à ce sujet.


Dans cet OASIS, il y a un endroit, assez important pour l'histoire où se situe les souvenirs de Halliday (le créateur de l'OASIS), un léger problème avec ce lieu, c'est son exposition, le gérant de ce lieu explique à Perzival son fonctionnement alors que visiblement, ce n'est clairement pas la première fois qu'il vient.


Les personnages : Perzival/Wade, pour commencer, qui a un avatar humanoïde assez classique, auquel chacun peu s’identifier facilement (fatalement, c'est le personnage principal, on va tout de même pas mettre un avatar original pour le protagoniste). Sinon, niveau caractère, on a le classique ado un peu perdu, un peu (beaucoup) gauche, maladroit, et qui gaffe tellement souvent que l'on se demande comment, à la fin, il peut être le héros de l’histoire... Cela dit, il est passionné et cela va évidemment sauver le monde.


Art3mis/Samantha, même remarque que Perzival pour l'avatar (qui sont cela dit très bien fait...), c'est l'héroïne badass mais fragile tout de même qui va apprendre au héros à grandir et surtout qui va finir dans ces bras.
D'ailleurs, la romance entre Perzival et Art3mis, en plus d'être inutile, et passablement ridicule. Enfin, ridicule côté Wade, Samantha, elle, a une réaction un peu plus... pertinente.


Nolan, le méchant type sans réelle profondeur, cela aurait pu quand on apprend les liens qu'il y avait entre lui et Halliday, mais ce n'est finalement pas exploité. Niveau avatar c'est une fois encore très classique, entre lui qui est à un avatar de grand méchant en costard est son acolyte qui arbore un torse vide en forme de tête de mort ; cela dit, une fois encore, cela fait sens, vu leur caractère, qu'il est pris cette apparence..
On m'expliquera cependant comment Nolan fait-il pour jouer assis alors que tout au long du film il est montré que pour marcher dans l'OASIS, il faut marcher dans la vraie vie (d'où les tapis roulants), même petit dissonance lorsque l'on voit des personnage fait des back flip ou des arts martiaux impressionnants... D'ailleurs, je digresse encore un peu la dessus, mais que le tapis les rendent statique dans la vraie vie quand iels marchent dans l'OASIS, ok, mais quid quand iels font un saut en avant Les autres personnages principaux reste simpathique sans grand plus.?


Les épreuves : Un truc m'interpelle pour la première épreuve, si personne n'a jamais, ne serais-ce, finis cette course, rien ne sert de rusher comment un demeuré et vaut mieux prendre son Temps pour éviter tout les obstacles (même si cela, ne change pas grand chose vu la résolution de l'épreuve)
Cette première épreuve est résolue de façon assez fun, non seulement c'est un symbole assez beau, mais c'est aussi sympa car cela nécessite de penser outside the box
Sinon, visuellement, c'est une introduction assez visuelle (elle arrive assez tôt dans le récit)


La deuxième épreuve se déroule dans le cinéma Overlook... Je trouve cette épreuve vraiment très bien foutu. (Un chance que j'ai enfin vu Shining il y a de cela quelque mois...) Même si un truc me chiffonne... Que Aech patauge parce que, jamais vu le film, OK, mais les autres qui l'on vu, et sachant quel événement les a poussés à venir, iels aurait dû de suite savoir où aller...
Après une fois encore, l'histoire serais beaucoup plus courte si les protagonistes galéraient pas un peu... D'ailleurs, dans la même veine scénaristique, c'est évidemment la seule personne qui n'a pas vu le film qui tombe sur l'indice (la photo).


A vrai dire, un élément sans réelle importance me laisse perplexe à propos de la troisième épreuve : que fait cette île, visiblement dédié à l'Atari 2600 sur la planète Doom ?
Sinon l'épreuve en soit est elle assez symbolique est bien trouver.


Réalisation : De façon générale, Spielberg maitrise que ce soit les prises live ou les prises CGI.
On notera tout de même la présence à de quelques moments d'un zoom sur un élément à priori sans importance histoire de bien nous faire comprendre qu'il s'agit d'un set up/payoff.


Morale : Le jeu vidéo peu être une bonne chose, il permet de s'évader, de rêver, de créer et en soit, il doit toujours rester le plus libre possible.
Cependant, il ne faut jamais oublier que seule la réalité est réelle, et que c'est dans la réalité que l'on fait les meilleurs repas.


Faite attention à qui vous faite confiance en ligne, et même lorsque que vous communiquer avec une personnage de confiance, faite attention à ce que vous dites, Internet à des oreilles partout.

Créée

le 12 avr. 2018

Critique lue 192 fois

Annagramme

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