De la réalité dans la fiction

Reality prend un pari fort, prendre une bande son enregistré au cours d'une perquisition lors d'une intervention du cinéma, pour livrer réflexion sur l'inspiration de la réalité pour des films de fictions.

En effet, ce film pseudo documentaire mélange donc une bande sonore reproduite par les acteurs et celles d'origine. Cette bande sonore originale sera rappelé de manière purement auditive (Le son dégradé crée un décalage avec le film) ou alors elle sera rendu visuelle. Ainsi le film joue sur deux plans, un documentaire (la bande sonore) et un de réinterprétation du documentaire, de la réalité (la mise en scène).

Cette réinterprétation est inhérente au projet, de par l'absence d'image, le metteur en scène a du faire des choix pour illustrer la bande son, cette illustration sera relevé par des scènes/plans ou aucun objet sonore ne viendra se suppléer à l'image, ainsi dans l'espace documentaire se crée des espaces de fictions permettant de créer des instants de poésie.

De plus cette mise en scène semblent être pris majoritairement en longue focale, telle un observateur au jumelle, le spectateur pourra épier cette intervention que la personnage principale ne semble pas connaitre, par ailleurs nous ne quitterons jamais ce personnages.

Ce pari complexe et osé ne sera tenu que durant une partie du film, certaines séquences seront surligner pars des musiques de tension conventionnelle qui sort de l'aspect documentaire. De plus certains effets de mise en scène rappellent trop la fiction finale du film, ce sont les effets de montages consistants en la suppression des personnages visuellement pour taire des noms .