Critique de Rebuilding par Edouard Loisel
Un portrait réaliste et contemplatif d'une partie de l'Amérique. Josh O'Connor est très juste dans cette belle histoire mais sans surprises.
le 11 sept. 2025
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On se plaint de l'omniprésence de Pedro Pascal, on se plaint... Mais au Festival de Deauville, c'est de Josh O'Connor qu'on n'en peut plus (mais on l'aime bien), étant la vedette de pas moins de trois films en sélection (il est partout, sauf au tapis rouge, damned...). Alors donc, après le soporifique The Mastermind et le gentiment raté History of Sound, on peut dire que Rebuilding est un chef-d’œuvre pour le Monsieur en 2025 (ça ira mieux l'année prochaine, allez), étant un honnête drame sur la reconstruction difficile (tant émotionnelle que financière) d'un papa cow-boy prêt à sacrifier ses rêves pour les beaux yeux de son adorable gamine... Le fera-t-il, le fera-t-il pas, c'est bien tout l'intérêt de ce Rebuilding (littéralement "la façon de rebondir après un sale coup du Destin"), porté par le binôme père-fille vraiment mimis, et seulement décevant dans son rythme mollasson et son intrigue qui enfonce des portes ouvertes. Pas de surprises, des redondances avec Nomadland (qui filme bien mieux les campeurs américains défavorisés), une fin ouverte un peu sèche (on aurait savoir la suite), choisissez votre reproche, Rebuilding n'essaie jamais d'être stupéfiant (il manque cruellement d'audace et d'émotions, à part peut-être une scène de "nuit étoilée" dans la caravane qui est vraiment magique à regarder) mais se contente bien d'égrener sa petite histoire qui râle une fois de plus sur le système social inexistant pour les américains qui n'ont plus rien. Rien de nouveau sous le stetson, quoi, mais on souhaite de tout cœur que Josh O'Connor rebondisse en 2026, et si possible pas plus de deux fois par festival... Pedro, à côté, c'est rien.
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Créée
le 20 sept. 2025
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Un portrait réaliste et contemplatif d'une partie de l'Amérique. Josh O'Connor est très juste dans cette belle histoire mais sans surprises.
le 11 sept. 2025
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