Pierre Schoeller ambitionne beaucoup avec Rembrandt : croiser art, science et écologie à travers la révélation d’une femme bouleversée par trois toiles du maître hollandais. L’idée était prometteuse, peut-être trop. Le film est trop théorique ou trop obscur, ne parvenant jamais à trouver un juste milieu. Lourd, pâteux et difficile à appréhender, il laisse son spectateur de côté, comme si le film voulait provoquer un vertige sans jamais en donner les clés. La mise en scène n’apporte pas l’élan nécessaire, et l’alchimie entre Camille Cottin et Romain Duris déçoit, bien en dessous de ce qu’on pouvait attendre d’eux. L’idée reste noyée dans une exécution maladroite, c’est un acte manqué.