Noceur et flambeur, le bourgeois des beaux quartiers parisiens Germont est menacé de saisie, sauf à être chômeur. Ce qui nécessite de travailler.
L'argument de la comédie est très faible et, d'ailleurs il s'affiche en pointillé tout au long du film, sans beaucoup de suite dans les idées. Le scénario du réalisateur Jacques Houssin est très futile et on sent bien qu'on est dans une forme de comédie à sketches dédiée aux numéros d'acteurs, à celui de Jules Berry en particulier.
On pourrait qualifier le film de nanar des années 30 parce que son sujet est manifestement insuffisant et peu ambitieux ; toutefois, cette fantaisie et son interprétation d'ensemble reflètent une candeur et une bonne humeur qui l'éloignent de toute forme de vulgarité ou de crétinerie. A mi-film, la rencontre entre Germont et le prolo joué par Pierre Larquey donne un second souffle -assez court toutefois- au film.
Sauf à être indifférent à un casting de choix -Berry, Larquey, Oudart, Sinoël...- on trouvera du charme à ce vaudeville aux incidents simplistes et sans unité.