Réquisition toxico-traumatique

Un conte de mort, se voit projeter à travers les saisons qui rythment le film comme claque, électrochoc pictural.
Mais encore, les personnages, dans leur "envolée lyrique" martèleront l'asphalte, toujours à mi-chemin.
Daren Aronosfsky a choisi de sublimer l'horreur par sa hardiesse et sa finesse dans la mise en scène.
On retrouve des ambiances marquées dans leur lumière, scènes trop éloignées de l'entendement explorée à travers différents choix de cadre dont la succession participe à l'aspect dramatique,

Ici vous pouvez spoiler !

tragique jusqu'aux entrailles.
Lorsque l'on "entre" dans ces aventures, D.aronofsky s'applique à ce que notre empathie opère afin de nous prendre de cours par la rapidité de la dégradation des situations de chacun(une).
À la fois terrorisé et pris d'émoi lors d'intenses moments de souffrances, mes yeux n'avaient plus le pouvoir de se détacher de l'écran.
L'immersion est bien dosée et efficace.
Un projet artistique de haute volée, sous genre à lui seul, exprime une réalité funeste dans l'exploitation de" l'espoir " nourri et élevé par eux-mêmes leur environnement.
La mystique est dans le secret que chacun garde comme si lur vie tenait à son ignorance.

Entraînant malentendus et batailles d'égo, si l'union fait la force, on ici l'inverse un peu pervers d'ailleurs.

Plus envie d'entendre parler de dope !