Dans Resident Evil Afterlife Paul W.S Anderson poursuit l'adaption du jeu Resident Evil, dans cette épisode Alice recherche des survivants afin de les mener à Arcadia la terre promise à la population accueillante et où l'on vous offre le gîte et le couvert. On y voit le retour des personnages phare de la série avec en tête Alice ainsi que le méchant Wesker qui pique pas mal de détails à l'agent Smith, suivi de Claire et Chris Redfield.

Après la superbe introduction du film, nous assistons à une débauche d'effet spéciaux, une mise en bouche à la James bond pour donner le ton mais il manque des éléments de compréhension (Pour quel raison attaque-t-on ?) et certaine incohérence empêche d'apprécier pleinement cette scène (Je suis trop balaise mais je meurs comme un vulgaire moucheron sur une calandre).Par la suite Alice sombre dans un coma de près de vingt minute où la notion de distance et de temps n'existe plus. En effet nous assistons à un remake de Blair Witch ou Alice se filme à Arcadia, île promise en Alaska selon les dires d'Alice. Pour faire court elle y rencontre Claire qui porte un superbe pendentif d'araignée dont je n'ai pas compris l'intérêt. Celle-ci finira par se rappeler que Arcadia était en fait un bateau qui par bonheur se trouve être à Los Angeles lorsqu'elle y revient pour nous ne savons quelle raison (Peut-être Alice s'ennuie-t-elle sur son île paradisiaque et veut casser du zombie) or c'est Alice qui les a envoyés à Arcadia donc elle devait bien savoir de quoi il retournait. Si vous avez compris moi pas vraiment, c'est comme si un sherpa vous demandez son chemin en plein milieu du Tibet.

Le film est une succession de scènes sans lien entre elles, scènes qui sortent tout droit de film tel que Matrix, le Transporteur, X-Men et on frôle de près le remake de la sortie en bus de Shaun of the Dead, les innombrables incohérences du film plombe complétement l'histoire déjà mince. Certaines petites blagues rehaussent un peu comme le délire Tiger Woods mais bien vite atténuées par le gag répétitif du passage étroit finissant toujours par une disparition. Enfin l'abus de stop motion nuit gravement à la durée réelle du film. On notera cependant que le jeu des acteurs est plutôt bon surtout Milla et Wentworth, à l'inverse certains ne sont vraiment pas gâtés comme le boss de Silent Hill qui ne voit même pas ce qu'il fait avec son sac en jute sur la tête et la centaine de zombies qui n'arrivent même pas à enlever un loquet après six mois à camper devant la porte.

Au final un film plus que moyens, qui ne vaut la peine d'être vu que pour la qualité de sa 3D, ses jolies actrices et ses superbes scènes d'action. Par contre si vous recherchez un scénario qui tient la route et un film ou la notion de survie, de temps ou d'espace semble plausible passez votre chemin.
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le 9 oct. 2010

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