Le cinéma qui enfonce

Je ne comprend pas le cinéma qui fait dans l’amertume la plus total, à mi chemin entre la misanthropie et l’intimiste. Je ne suis pas un enfant adopté alors je ne sais pas ce que l’on ressent, mais je suis rentré dans le personnage voulant vraiment que la rencontre avec ses parents biologiques ai vraiment un impact. Tout cela pour ne donner rien, comme si l’on ne pouvait jamais se sortir de cette abandon primordial. Ce film me montre bien que l’émancipation est comme le dit Freddie rayer les personnes de sa vie. Je n’ai rien contre les personnages antipathiques mais si ce n’est pur ne jamais explorer ce qui sont ces blessures profondes c’est bien la volonté de filmer une dérive individualiste. Le réalisateur ne nous prends pas pour des idiots tout est bien agencé pour que l’on comprenne l’évolution de Freddie en Corée (sauf pour la scène de fin, ou je ne sais pas ou elle voyage). Sur ce point on ne peut rien reprocher, le film est parfaitement maîtrisé donc chaque choix est pensé, vous n’avez aucune scène en France, la mère qui n’est pas filmé.... Une photographie magnifique une réal centré sur la performance de Park Ji-min .

Mais voilà on bazarde la culture coréenne au premier tiers du film. Personne ne résiste à Freddie à part la fille de l’hôtel ou la liberté et avant tout l’ascendance sur les autres. Je n’y vois pas autre chose qu’une descente en enfer, ce film m’a fait pensé à There we be blood.

J’en avais la curiosité parce que j’aimais bien la culture coréenne. Mais voilà ce film m’a foutu le cafard pendant plusieurs jours. Alcool, ventes d’armes et piano. Je comprends pas la démarche de cette non-quête identitaire.