En plein Far West, l'ultime film d'une saga qu'on espère intouchable

Après 1985, 1955 et 2015, Robert Zemeckis nous emmène dans le Far West. Avec son tournage successif à celui de la partie II qui avait suivi le succès phénoménal du premier opus, le film nous offre encore une pépite du cinéma de science-fiction cette fois mélangée à du western.

Tout ce qui a fait la recette des deux premiers est de retour. La réalisateur se plaît même à jouer de nos souvenirs en refaisant certaines scènes devenues iconiques comme le réveil de Marty dans un lit pensant avoir fait un cauchemar impliquant un voyage dans le passé dans celui-ci (c’était le futur dans le précédent), et toujours pris soin par l’actrice interprétant initialement sa mère. On pense aussi au « Hey McFly » de Tannen à la première rencontre avec Marty et à la course poursuite qui s’ensuit, à laquelle il n’échappe cette fois pas.

Zemeckis continue de jouer sur la temporalité, montrant un Marty toujours confus de jongler entre les époques, dans une aventure qui a commencé dans le premier opus et qui semble jamais prendre fin, tant les voyages dans le temps ont des répercussions incessamment désastreuses.

Christopher Lloyd est de retour en Doc et ses mimiques toujours aussi comiques. Mais l’accent est cette fois mis sur son personnages et sa romance avec Clara, aspect que le précédent film n’avait pas abordé : si le premier s’attachait à raconter la naissance de l’amour des parents de Marty, celui-ci concerne le destin du Doc et de sa décision finale de rester dans le Far West avec son coup de foudre. On apprécie que le réalisateur mette tant d’importance à parler de son personnage dans ce film-ci, car il méritait son dénouement.

La musique d’Alan Silvestri fait toujours aussi sensation et les effets visuels n’ont pas vieilli, pour un visionnage en 2025. Que dire des décors qui sont sublimes et qui nous immergent parfaitement dans l’époque du Far West.

En quelques mots, ce Back to the Future conclut avec merveille la trilogie de Zemeckis et on espère qu’elle ne sera jamais souillée par un remake comme Hollywood adore les produire à la chaîne.