Aseptique

Long, peu divertissant, long, quelconque, long, et surtout… long, ce film des studios Disney raconte l’histoire d’un entraineur de base-ball qui renoue avec ses rêves de jouer dans une équipe nationale, malgré son âge avancé (pour un sportif professionnel). Pas de quoi nous tenir en suspens durant 2h08, en tout cas. L’histoire a beau être tirée de faits réels, sur le papier c’est bien joli, mais un article de journal aurait largement suffi. Franchement, il faut le dire, c’est chiant. Même avec toute la bonne volonté de la production, et ses moyens (qui semblent important), le film ne décolle pas. Je m’y suis pris à trois reprises pour arriver au bout tellement c’est mou, et contemplatif, et paresseux, et sans intensité… Pour un film sur le sport, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il manque d’énergie.

Pourtant le film aurait dû m’intéresser, car de tous les sports au monde, le Base Ball est le seul qui me faisait rêver quand j’étais enfant. Si j’avais été américain je suis certain que j’aurais été joueur, mais en France on ne peut pas dire que ce soit un sport hyper populaire, en tout cas ce film ne nous incitera pas à nous y mettre.

J’aurais bien aimé vous dire que la musique est cool, que les personnages sont profonds et bien définis, que les dialogues sont aboutis, mais en réalité, tout est aseptisé par une convenance absolue. Un condensé de mièvrerie pitoyable, old-school et usé, dont seuls les plans d’extérieurs et le cadre de cet environnement américain saura nous apporter un soupçon d’intérêt.

Je n’ai pas forcément envie d’écrire quoi que ce soit d’autre sur ce film. Il m’a tout simplement ennuyé. J’ai l’impression d’avoir perdu mon temps, comme si on m’offrait un cadeau magnifiquement emballé, et que j’avais mis trois plombes à ouvrir pour finalement découvrir une vieille paire de Charentaises.