Un an après ses Contes cruels du bushidô, Imai récidive et livre un portrait au vitriol de la caste des samouraïs où il démonte le décorum des règles claniques et de l'honneur, à travers le destin tragique d'un protagoniste confronté au dilemme du respect des codes de la vendetta qui lui est imposée ou la recherche d'une issue plus humaine au prix du déshonneur.
On est dans la tragédie individuelle face au poids de la structure sociale. Un film à situer dans la vague réaliste et critique du sytème féodal : Hara-kiri (1962), Contes cruels du bushidô (1963), Rébellion (1967) et sûrement à mettre en parallèle avec la société encore rigide du Japon d'après-guerre.