Relevant du film de genre italien horrifico-érotique à sensibilité sadomasochiste tel qu’illustré dix années auparavant par, entre autres, Mario Bava avec La frusta e il corpo (1963), Riti, magie nere e segrete orge nel trecento ne dispose d’aucune vision propre, d’aucune maîtrise du cinéma et de son langage : le désordre narratif procède par éparpillement de la mise en scène à grands renforts d’effets de lumière filtrée et de coupes rythmiques entretenues par un montage illisible ; l’interprétation calamiteuse des comédiens et des comédiennes peine à s’estomper devant l’exhibition des formes physiques de ce dernières, réduites à de vulgaires objets de plaisir sadique que l’on fouette, que l’on torture, que l’on scarifie sans raison aucune sinon celle du rite satanique. Interminable, le film énumère les sévices avec complaisance, échoue à concevoir une quelconque jouissance progressive, en crescendo doloriste. Rien, exception faite d’un beau générique d’introduction et d’une belle édition blu-ray en tirage limité que signe PowerHouse/Indicator.

Créée

le 1 janv. 2024

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