Tonight's event features two great athletes : in the blue corner weighing two hundred twenty one pounds of former heavyweight champion of the world, nicknamed The Dancing Destroyer", "The King of Sting", "The Count of Monte Fisto", and "The Master of Disaster", the one, the only : Apollo Creed. In the red corner weighing in at an even two hundred sixty one pounds, gold medalist an undefeated world amateur champion from the Soviet Union nicknamed "The Siberian Bull" : Ivan Drago.


Version Ultimate Director's Cut de Rocky IV, initialement prévue pour le 35e anniversaire du film. Elle est diffusée un an après le 11 novembre 2021 pour un soir cinéma aux États-Unis, puis en vidéo à la demande dès le lendemain dans le monde. Elle ressort de nouveau dans quelques semaines au cinoche U.S pour les 40 ans anniversaire. Cette Stallone Cut supprime une grande partie des scènes originales et les remplace par 38 minutes d'images inédites avec nouveau mixage, composées à la fois de nouvelles scènes, de prises alternatives et de nouvelles chorégraphies des combats mais une durée quasi identique à la version cinéma.

Quatrième opus de l'hexalogie Rocky (sans compter la trilogie spin-off Creed), écrit et réalisé par l'Étalon Italien Sylvester Stallone (Cliffhanger : Traque au sommet, Expendables : Unité spéciale) consacrée au personnage de légende, le cheval de fer des États-Unis, le boxeur Rocky Balboa. Rocky IV a pulvérisé, à sa sortie en 1985, tous les records, le plus gros succès au box-office mondial de la saga avec plus de 300 millions de dollars, le plus grand succès de Stallone de l'époque avec Rambo II : La mission.

Mon épisode préféré de la saga qui a fait la gloire au rêve américain face au communisme en déclin, avec une histoire des plus simple, dans le coin bleu, le légendaire Apollo Creed, le Destructeur dansant, le Roi des piqûres, le Maître du Désastre, l'ancien adversaire et dorénavant ami de Rocky Balboa, est tué sur le ring par un boxeur russe. Dans le coin rouge, médaille d'or et champion du monde amateur invaincu de l'Union soviétique, le Taureau de Sibérie, le Tueur venu du froid, Ivan Drago. Se reprochant de n’avoir pu sauver son camarade à temps, Rocky va demander un combat contre Drago afin de le venger. Une confrontation qui se déroulera le 25 décembre sur le sol russe...

Réalisé à l'époque comme un long clip vidéo avec le nationalisme réactionnaire de l’Amérique reaganienne en fond et la musique du compositeur américain Vince DiCola avec les merveilleux hits tels que Living in America de Mister Dynamite James Brown, No Easy Way Out de Robert Tepper, Eye of the Tiger / Burning Heart de Survivor et Hearts On Fire de John Cafferty.

Chamboulement côté casting, il y a pour la première fois le géant blond venu du froid, Dolph Lundgren (Punisher, Skin Trade), celle qui dit toujours la vérité Talia Shire (la trilogie Le Parrain), le Pourvoyeur des Caisses de Retraite Carl Weathers (Predator, Terminagolf), t'as pas mal Tony Burton (Shining, Hook ou la Revanche du capitaine Crochet), la majorité non silencieuse Burt Young (Le Convoi, Grand Nord), le camarade Popov, Michael Pataki (Le Mystère Andromède, Remo sans arme et dangereux), la compagne de Sly à l'époque Madame Brigitte Nielsen (Kalidor, Le Flic de Beverly Hills 2) et l'apparition du Godfather of Soul, le chanteur James Brown. Non crédité au générique de fin, il y a pourtant dans l'ouverture de cette version director's cut Mister T. (S.O.S. Taxi, La Cité des monstres).


What's the matter with you guys ? What are you guys doing ? This is supposed to be an exhibition ! You understand ? An exhibition !


La famille Balboa coule des jours paisibles. Un peu trop paisibles peut-être. En effet, tandis qu'Adrienne s'occupe de Rocky junior, l'idole de la boxe se ramollit : il consacre plus de temps à évoquer ses vieux combats avec Apollo Creed, son adversaire d'antan devenu son ami, qu'à s'entraîner sur le ring. La tournée américaine d'un géant soviétique, Ivan Drago, fait sortir Apollo de ses gonds et de sa retraite. Mais en deux rounds sanglants, Drago massacre l'infortuné Creed, insuffisamment préparé. Rocky, choqué par cette boucherie, jure de venger son ami et de restaurer l'honneur bafoué de l'Amérique. Il reprend donc l'entraînement en URSS, tandis que Drago affine ses directs meurtriers sous l'œil admiratif de son épouse, la sculpturale Ludmilla...


Drago ! Drago ! Drago !


L'épisode le plus court de la franchise mais sans temps mort et un combat final d'anthologie entre le Russe Drago et l'Américain Balboa qui est peut-être le mieux chorégraphié de la saga. Ce qui fait qu’il est encore regardable aujourd’hui est qu’il est à la fois le reflet d’une époque, il conserve un charme indéniable qui lui a permis de conserver une aura en somme toute particulière avec ses outrances politiques ou visuelles et qu’il contient une sincérité qui force le respect. À l'origine, Rocky 4 atteint une durée de 150 minutes, mais Syl le réduit à 91 minutes, dont presque un tiers est consacré au combat final.

Même si c'est la version rêvée du cinéaste en 93 minutes, elle nous oblige en introduction à revoir sept minutes de Rocky III, Mister T. ayant plus de temps de présence à l'écran que Brigitte Nielsen ou Burt Young (Paulie sans sa chérie de robot) dans l'ensemble de ce Cut. Les personnages de Mary Anne Creed & Rocky Balboa Jr. sont sacrifiés. Par contre les autres personnages interprétés par Lundgren, Shire, Weathers & Burton sont mis en avant face à Stallone dans des scènes longues ou alternatives très intéressantes sur l'aspect humain supprimant certains éléments comiques. Une version moins eighties, entre guerre froide oubliée & histoire de vengeance fraternelle qui met en rouge sang l'aspect dramatique de la saga. Match de trop pour boxeur, jeune Loup face au Retraité des rings, l’histoire engage ensuite Rocky à combattre Drago en Russie le jour de Noël en expliquant qu'il ne s’agit pas de résoudre la guerre froide ou même d’une simple histoire de vengeance enveloppée d’un patriotisme grandiloquent. Rocky doit trouver un moyen de se libérer, de changer. Le discours final devient incompréhensible. Moi, je ne change pas, je reste sur ma préférence nostalgique de la version cinéma de plus en version française, chef-d'œuvre du septième art de 1985, le plus éblouissant et divertissant opus de la saga Balboa avec son montage épileptique de clips d'MTV.


To the end.

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le 25 oct. 2025

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