En vrai, il s'appelle Robert !
Surréaliste et donc à prendre au 15e degré, ce film est à la fois une caricature et un hommage aux films du genre Duel. Il faut un certain génie pour arriver à captiver le spectateur sur une histoire aussi absurde. L'enjeu du réalisateur était que le spectateur ne s'interroge pas sur les artifices qui font bouger le pneu et rendre crédible cette autonomie.
Propose de Quentin Dupieux : "Il y avait un langage à créer, qui a trait au cadre, au découpage, à la mise en scène. Trouver le langage, c'est trouver une logique à suivre dans le découpage pour brouiller les pistes du spectateur". Pour lui, il était décisif de ne pas rater l'entrée dans le film : "il fallait donc le montrer à plusieurs reprises évoluant tout seul dans plan, aller vaguement à droite, puis s'arrêter avant de redémarrer..... Donner une personnalité à ce pneu était primordial. Au montage, quand je suis arrivé à cette scène (du miroir), l'idée qu'il se remémore son passé et remonte le fil de son existence s'est imposée comme une évidence".
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