La rouille tourne
Il s'agit là de l'un des premiers film du cinéaste Toshio Masuda (avec 6 autres films tournés la même année !) qui est encore loin de la maîtrise du Mouchoir rouge, seul autre film que je lui...
Par
le 6 juin 2017
Couteau rouillé, signé du débutant Toshio Masuda, est un excellent exemple du film noir japonais tel qu'il fleurit à partir de la fin des années 50 en réponse à un genre dominé par les productions américaines et françaises. Masuda est lui-même un sacré couteau, né en 1927 (il vit toujours), réalisateur d'à peu près 70 films et dont la biographie indique qu'il fut renvoyé de l'école pour kamikazes, en 1945, pour propos anti-militaristes. Couteau rouillé figure sur le coffret Nikatsu noir de Criterion (la rolls du DVD). Le film est affuté comme un couteau, justement, pas spécialement violent ni spectaculaire mais psychologiquement intense et construit avec une belle science même si, est-ce volontairement un cadeau pour le spectateur ?, il laisse deviner les événements avant qu'ils arrivent. Le noir et blanc est impeccable, la direction d'acteurs et la mise en scène pareillement. Un modèle du genre, râblé et efficace.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cinéma japonais des années 50
Créée
le 22 avr. 2017
Critique lue 210 fois
D'autres avis sur Rusty Knife
Il s'agit là de l'un des premiers film du cinéaste Toshio Masuda (avec 6 autres films tournés la même année !) qui est encore loin de la maîtrise du Mouchoir rouge, seul autre film que je lui...
Par
le 6 juin 2017
Couteau rouillé, signé du débutant Toshio Masuda, est un excellent exemple du film noir japonais tel qu'il fleurit à partir de la fin des années 50 en réponse à un genre dominé par les productions...
le 22 avr. 2017
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 27 mai 2022
76 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
76 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
70 j'aime
13