Saint Laurent par Céline Citronrouge
Ca démarrait et se prolongeait plutôt bien ; esthétique et onirisme léchés et séduisants sans atteindre toutefois ceux de Lespert (Ulliel convaincant mais Rénier en Pierre Bergé sans âme, Léa Seydoux et la vivacité d'une plante verte) et puis vient le drame. Au 2/3 du film là où la conclusion s'attendait dans une logique naturelle et totalement acceptable, on s'enfonce, en lieu et place, dans une léthargie absolue, un enchaînement de scènes creuses, vides et si useless que le film en devient pénible, agaçant, à la limite du supportable. L'impression de revivre l'expérience de son catastrophique Apollonide. C'est parce que j'étais accompagnée que je n'ai pas quitté mon siège plus tôt. A contrario un + pour la bande son.