Soyons honnête : cette critique ne sera pas du tout objective.
Je dois d'abord avouer que j'ai un faible pour les films catastrophe à gros budget, tels que 2012, Le Jour d'Après, Le Pic de Dante et plus récemment, San Andreas. Ce qui me plait le plus sont véritablement les effets spéciaux et les images de destruction massive. Peut-être est-ce aussi l'accumulation des clichés dont on peut jouir pendant toute la durée du film. Puisque, avouons-le tout de suite, ici on a le droit à tout. Les femmes magnifiques à forte poitrine qui courent en talons de 15 centimètres sur des immeubles en train de s'écrouler, un type bodybuildé, sauveur du monde, qui peut conduire absolument n'importe quel véhicule (terrestre, maritime ou aérien). Des gentils qui survivent tous, des histoires d'amour naissantes entre deux tsunamis, une famille qui se reconstruit sur les gravats de San Francisco. Et un scénario qui tient sur un post-it.
Pour moi, on atteint le summum du cliché, lorsque le père, après avoir passé 15 minutes à essayer de réanimer sa fille par massage cardiaque, baisse complètement les bras, le temps de nous laisser verser une petite larme (ou pas), avant de finalement se raviser et de reprendre le massage cardiaque pour trois secondes, et là : MIRACLE, elle revit !
Enfin cette fin... Je ne peux résister à l'envie de vous la refaire :
"Qu'est ce qu'on fait maintenant"
"..." (vue sur un soleil couchant et un paysage dévasté)
"On va reconstruire putain !"
La caméra s'envole et nous offre un magnifique plan sur un drapeau américain flottant au vent.
L'Amérique survit toujours et reste le plus beau pays du monde, si vous n'étiez pas déjà au courant.
Bon voilà, j'ai fait le tour. Mais malgré tout ça, j'adore. Honnêtement. On en prend plein la tronche, on se marre devant cet étalage de clichés qui ne peuvent être que volontaires tellement ils sont énormes, et on va au McDo en sortant, afin de célébrer à notre façon ce pays merveilleux qu'est l'Amérique. (Tu la sens l'ironie là ?)