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Sang et Or (Body and Soul en VO) est sans doute la première référence absolue concernant le film de boxe étant sorti en 1947, il y avait certes eu Gentleman Jim dans les années 30 mais qui proposait une autre approche. Ici Robert Rossen à la mise en scène et Abraham Polonsky injectent clairement quelque chose du Film Noir dans ce récit d'un champion de boxe montant les échelons de son sport malgré l'adversité, car le récit fait également la part belle à la corruption de ce milieu. Le scénario alors qu'il ne fait que reprendre des éléments classiques des films sur le sport comporte tout de même des personnages forts avec des caractères étudiés, ainsi que des interactions intenses entre eux. Visuellement comme dit plus haut, cela ressemble à l'esthétique habituelle et très en vogue du Film Noir, le rythme donné par le découpage est typique. Enfin malgré l'absence d'immense vedette à l'affiche, les interprètes donnent satisfaction comme c'est souvent le cas avec John Garfield, et deux actrices séduisantes dans leurs genres Lilli Palmer et l'éphémère Hazel Brooks.
Créée
le 7 févr. 2023
Critique lue 27 fois
Sang et or
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