Le quatrième épisode de la saga … Mmph, mouais, sans plus.
Parce que l'intrigue m'a moyennement branchée. Je voulais du « Saw », un truc perché sans être tiré par les cheveux, pas un scénario aussi complexe. Le quatrième opus revient bien trop sur les épisodes antérieurs. Pour un peu qu'on ait oublié un passage, on est paumé. Je n'ai pas accroché plus que ça à cet épisode, dont les retournements de situations m'ont fatigués. J'aurais préféré une résurrection de Zigsaw plutôt que … Cet aboutissement-là. Peut-être que je me lasse. Mmph, on verra bien.
Cependant, tout n'est pas à jeter. Non non. Sinon, ce serait un 4, que vous verriez, comme note.
D'abord, les tortures. Qui restent passionnantes. Oh oui oh oui. On y découvre même, en même temps que l'histoire de Zigsaw-avant-qu'il-ne-soit-Zigsaw, quand il n'était que John, tout amoureux de sa petite amie, la toute première torture de mon psychopathe favori (ça y est, c'est dit). Un truc génial. J'vous jure. Bien foutu, bien imaginé, bien branlé. Même si ça reste relativement soft, comparé à ce que l'on a vu auparavant.
Ensuite, la scène de l'autopsie. Canon de chez canon méga over canon. Mes yeux étaient scotchés sur l'écran. Je vous jure qu'elle vaut le détour. Oui, parce que mine de rien, on s'y habitue, à ce sang qui coule, ces organes qui grouillent, ces os qui se brisent. Je dirais même que le premier quart d'heure du film vaut le détour, et place la barre très haut. C'est p'têt pour ça que la suite m'a blasée.
Enfin, l'esthétique qui se perpétue. Malsaine, vile, vilaine, poisseuse, stroboscopique. Du joli. Même si on perd un peu le rythme. Avant, tout se passait dans un espace confiné. Dans « Saw 4 », on court un peu partout dans la ville. Mouais.
Pour finir, je dirais que sans casser trois pattes à un canard, ce quatrième opus peut se vanter de ne pas être répétitif. Mais ça reste un film que j'ai regardé en me posant du vernis sur les ongles des mains et des pieds. Un truc posé, tranquille. Pas viscéral, comme pouvait l'être le trois.