Les acteurs cabotinent tous et l'ensemble frise clairement le ridicule
Après un premier opus réalisé en 1991 par Michael Mak, c'est au tour de Man Kei Chin de prendre le relais et de nous entraîner au cœur de la Chine ancestrale où il est question d'une jeune fille souhaitant étudier, mais son père ayant peur qu'elle rencontre des garçons (pire, qu'elle se fasse violer), il décide de lui imposer une ceinture de chasteté équipée de redoutables gadgets. Grimé en garçon et affublé de la fameuse ceinture, quiconque osera lui faire des avances, le regrettera amèrement toute sa vie, c'est d'ailleurs ce qui va arriver à un pauvre garçon qui va se retrouver le sexe broyé dans la ceinture de chasteté. Ce dernier se fait alors greffer un faux sexe, sorte de prototype ultra perfectionné, avec multifonctions. Vous l'aurez compris, ça ne vole pas haut avec Sex and zen 2 (1996), de l'érotisme à outrance, à voir au second degré, mais bien qu'il ne dure que 90 minutes, on ne peut s'empêcher de trouver le temps long. Les acteurs cabotinent tous et l'ensemble frise clairement le ridicule, voir le grotesque. On n'est pas pressé de découvrir Sex and Zen 3D (2011) de Christopher Sun Lap Key.
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