Makepeace sans Dempsey est prête à tout pour réussir et sortir de ce qu'elle juge "un trou"

"Ma mère, à seulement 42 ans, est déjà une vieille femme fatiguée. Epuisée. Tu te rends compte que mon père disait qu'elle était la plus jolie fille à l'Ouest du Texas. Beauty Queen. ...alors pour moi, le mariage, ton travail sous payé, tes propositions, très peu pour moi."

Une affiche qui ne rend pas hommage à ce film passionnant (je ne suis pas ironique du tout).

Il est d'abord un document qui a enregistré ce qu'était une ville de province aux Etats Unis dans les années 60s et surtout ce qu'étaient les parcs d'attractions puisque les auteurs ont été autorisés à filmer dans de vrais. C'est passionnant de voir les machines sans alors électronique et Assurance Qualité, envoyer des enfants et ados dans les airs.

Une sorte d'Amanda Lear ambitieuse travaille comme serveuse dans un Dinner mais elle a d'autres ambitions et déteste les clients et le patron. Un libidineux qui aimerait sortir avec elle.

L'actrice est excellente , elle pensait sans doute comme son personnage être en train de travailler pour une merde dans une merde...les deux ont bien tort.

Mais elle l'apprendra trop tard tout en ayant ce qu'elle voulait tant et si fort.

Sur le fond, ce film m'a tout aussi satisfait que l'excellent portrait d'une autre arriviste par Gus Van Sant dans Prête à tout, jouée par Nicole Kidman.

Claire Brenner est tout aussi bonne que Kidman pour jouer la suffisante aux dents longues.

J'ai ausi aimé la BO d'un "William Allen Castleman"? (le générique sur une belle image de circassienne aux serpents dit: "Billy Allen")

Et l'acteur jouant son premier patron et le dernier à la reconnaître...un épatant Claude Earl Jones.

Peu importe qu'il soit "un remake de Freaks" ou pas. C'est une oeuvre à part(s) entière(s)...