Ah, tout au long de ma carrière, j’ai redouté ce moment. Mais j’imagine qu’il m’est impossible de tourner autour du pot aux roses de cent jours indéfiniment.
Encore une fois, je m’expose aux nombreuses critiques de mes détracteurs (j’embrasse par ailleurs Roche Berthomieu, qui ne manquera de s’étouffer dans son hamburger cheddar-bacon-laitue).
Mais revenons au problème épineux de Stanley Cul-Brique. Prend garde, Stanley ! McCritinski est à tes trousses !
Je ne peux comprendre l’engouement suscité par ce vulgaire film de famille de bas étage B, rez-de-chaussée, appartement 4.
Par où commencer ? Peut-être par ces zooms, dignes des plus grands épisodes de Vidéo Gag (Bisous Sébastien, n’oublie pas d’apporter le vin pour le brunch de dimanche). En effet, je n’ai pu m’empêcher de rire lors du visionnage de The Shining, ces zooms enfantins n’ont pas lieu d’être sur grand écran 16:9, pellicule 35mm ou 1920x1080p.
Stanley, tu ne trompes personne ! Il est temps de rétablir la vérité, je pointe du doigt l’éléphant dans la pièce ! Je sors les squelettes du placard !
Stanley Kubrick fait ses montages sur Windows Movie Maker. En effet, Stan se trahit lors de ses nombreux fondus enchaînés, caractéristiques du logiciel de montage vidéo préféré des 8-12 ans.
Dylan lui-même (mon neveu émérite de 5 ans, pour les quelques incultes qui ne m’ont encore jamais lu) m’expliquait avoir eu Danny au téléphone (en effet, mon cher neveu fréquentait la même crèche que le garnement, la crèche de Peyrouat à Mont-de-Marsan). Et figurez-vous que le montage a entièrement été confié à Danny. Où va le monde, je vous le demande ? Et vous, pauvres cinophiles de bas étage, vous vous pâmez devant ce film sous prétexte que les « Cahiers du Cinéma » l’encense.
N’avez-vous pas compris, depuis le temps que je vous abreuve de critiques, que la vérité vient de la plume de McCristinski ?
Mais peut-être êtes-vous devenus totalement sourds à la voix de la raison ? Et je vous comprends, car, sourd, je faillis le devenir lors du visionnage de ce film qui abuse de la musique. Si je puis appeler cela musique, car un vrombissement strident qui vient percer mes tympans et s’infiltrer jusque dans ma boîte crânienne peut difficilement être appelé musique à mes yeux. Et que Cul-Brique vienne l’utiliser dans les trois quarts de ses plans n’arrange pas réellement la chose.
Vous l’aurez compris, j’ai d’ores et déjà enfermé mon DVD de Shining dans une boite en fer-blanc (9,99 euros chez Auchan), que j’ai fermée avec un cadenas (7,99 euros chez Bricorama), et que j’ai ensuite jeté dans le Midou (charmante rivière passant par la ville de mon neveu émérite Dylan, Mont-de-Marsan). Je vous invite à m’imiter de ce pas.
A mes détracteurs des « Cahiers Du Cinéma »,
J.E. McCritinski, maître de conférence à Paris VIII.

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le 30 mars 2017

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