Une pandémie ravage le monde. Les malades perdent progressivement la mémoire. Une femme se bat pour conserver ses souvenirs à son mari. Rien à voir avec la Covid, évidemment, ici il s'agit de l'amour au temps de la pandémie, symbolisée par une sorte d’Alzheimer sans distinction d'âge. Little Fish n'a rien d'un film catastrophe "global", il préfère se focaliser sur un cas, censé représenter tous les autres, et l'aspect SF n'est définitivement pas l'élément dominant. C'est une version de Love Story, en quelque sorte, qui essaie de ne pas tomber dans le chantage aux sentiments en usant d'un montage cahoteux, au moins dans sa première partie, acceptable si l'on se réfère au fonctionnement de la mémoire, par essence fragmentée et sélective. La voix off, de son côté, n'arrange rien, surlignant sans trop de subtilité. A côté d'un Jack O'Connell un brin en dedans, Olivia Cooke ferraille pour deux, et elle le fait plutôt bien. Un film sympathique et avec une émotion retenue qui ne fera pas date, cependant.

Cinephile-doux
6
Écrit par

Créée

le 9 mars 2021

Critique lue 628 fois

1 j'aime

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 628 fois

1

D'autres avis sur Si je t'oublie... je t'aime

Si je t'oublie... je t'aime
RedArrow
8

Memory of Love

Une porte se referme doucement sur une pandémie dans le monde réel mais une deuxième s'ouvre sur une autre, encore bien plus terrible, au cinéma avec "Little Fish". Quoi de de pire en effet qu'un mal...

le 13 mai 2021

4 j'aime

Si je t'oublie... je t'aime
MurronReiger
8

Etonnée de pas voir plus de monde

Pas plus d'amateurs de films indé à la photographie parfaite ? J'ai beaucoup apprécié également le côté neuropsychologique, ni plus ni moins qu'un alzheimer précoce, mais de part la jeunesse des...

le 10 févr. 2021

3 j'aime

Si je t'oublie... je t'aime
Cinephile-doux
6

Une pandémie, pour mémoire

Une pandémie ravage le monde. Les malades perdent progressivement la mémoire. Une femme se bat pour conserver ses souvenirs à son mari. Rien à voir avec la Covid, évidemment, ici il s'agit de l'amour...

le 9 mars 2021

1 j'aime

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13