Un triste constat qui (hélas) ne nous apprend rien de bien nouveau sur cette extrême pauvreté...

Dans la mine d’or de Perkoa, au Burkina-Faso, Opio à 13ans et passe ses journées à travailler en surface, en ne gagnant pour seul salaire qu’un sac de cailloux (qu’il devra concasser en espérant y trouver de la poussière d’or). Ses parents voient d’un mauvais œil son travail à la mine et l’incitent à suivre une formation professionnelle. L’ennui, c’est qu’elle est payante et qu’ils n’ont pas les moyens de la lui payer. Opio n’a donc pas d’autre solution que de demander à son patron de monter en grade afin de pouvoir descendre dans la mine et ainsi, espérer gagner un peu plus d’argent…

Risquer sa vie afin de pouvoir payer ses frais de scolarité, c’est le triste dilemme auquel est confronté Opio. Ce jeune garçon, s’il veut pouvoir espérer un avenir meilleur, doit pour cela descendre 250m sous terre pour casser de la roche pour trouver de l’or, afin de réunir les 35 000 Franc CFA (l’équivalent de 53€) pour l’inscription à son école.

7ans après le court-métrage Ici, personne ne meurt (2016) où le réalisateur avait posé sa caméra dans la mine d’or de Perma au Bénin, cette fois-ci, Simon Panay met en lumière la triste réalité au Burkina-Faso. Des enfants obligés de travailler pour subvenir aux besoins de leurs familles et qui par conséquence, se retrouvent privés de tout enseignement. Une triste réalité, celle d’une chasse aux trésors qui se résume à quelques paillettes d’or (de la poussière) pour subvenir à ses besoins et accéder à l’enseignement.

Un triste constat qui hélas, ne nous apprend rien de bien nouveau sur cette extrême pauvreté qui pénalise les enfants.

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