Venant pour moi après le dernier opus d'Almodovar, Douleur et Gloire, je ne peux que rapporter ces deux autofictions l'une à l'autre.
Et je donnerais bien la palme de l'un - Antonio Banderas - à cette autrement plus riche et complexe composition de Virginie Efira.
On peut regretter la surcharge de thèmes et l'abus des feedbacks, comme un procédé facile pour "perdre" le spectateur entre fiction et réalité.
Mais le sujet n'est pas la mise en scène mais cette femme qui provoque la fiction et se fait submerger par elle, tant les interactions avec les personnages du film réactivent les personnages avortés de sa propre vie.
Décidemment, la vie n'est pas une fiction.