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Apocalypse Ñow
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Docu-fiction
Denis Villeneuve décevait déjà avec son précédent Enemy, faussement alambiqué, dans le simple désir de cacher - comme beaucoup d'autres - qu'il n'avait finalement pas grand chose à dire. Et le constat s'avère être le même devant Sicario, qui malgré toute sa volonté, n'arrive jamais à faire éprouver quoi que ce soit à son auditoire. Trop engoncé dans l'idée que l'image dit plus que des mots, Villeneuve enchaîne les chocs frontaux (surtout dans les trente premières minutes) dans l'espoir d'insinuer le malaise. Mais à travers ce système, c'est le manque d'idées et la facilité qui dénotent, d'autant qu'il sur-explique tout par la musique. Au final, si il est intéressant de comparer Sicario à Good Kill, dans une réalité devenue champ de bataille, il résulte surtout d'un réalisateur qui ne sait toujours pas quoi faire de ses sujets, pouvant même être malhonnête dans ses méthodes, essayant de nous faire croire qu'il est un documentariste.
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Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Année 2015 - Cinéma, 2015 - Ennui Cinématographique et Flop 2015 - Cinéma
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le 3 nov. 2015
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