8 ans après, j'ai espoir que ma critique n'apporte rien de nouveau aux différents avis déjà postés. En fait, je pense qu'elle apportera autant que ce Sin City : J'ai tué pour elle apporte à son illustre prédécesseur.
Car on est finalement dans le Ctrl+C / Ctrl+V, mais le mauvais Ctrl+C / Ctrl+V, celui où on se rend compte qu'en voulant gagner du temps, trop de temps, on a oublié de faire les quelques ajustements nécessaires au fait qu'on ne s'adresse plus à Clive mais à Josh. Trop tard ! Et on a plus qu'à espérer en vain que Josh ne s'aperçoive pas de ce "Bonjour Clive".
Voilà, c'est un peu ça ce Sin City. Une pâle copie bichrome surfant sur le même plaisir visuel, un casting 4 étoiles qui redonne vie à l'univers de Franck Miller, des pensées permanentes épaulant des moments de violences débridées, tout ça, au service de, ben de pas grand chose en fait car l'histoire, suite directe du premier opus, est largement dispensable.
Comme disait ma maîtresse avec ce mélange de dédain et de suffisance :
"Surfe sur ses acquis."