Indien, lève-toi...
S’il lui donne son titre, Sitting Bull reste le grand absent du long métrage que lui consacre pourtant Sidney Salkow, occupé à suivre les mésaventures militaires et amoureuses du major Parrish, jeune...
le 15 déc. 2022
1 j'aime
S’il lui donne son titre, Sitting Bull reste le grand absent du long métrage que lui consacre pourtant Sidney Salkow, occupé à suivre les mésaventures militaires et amoureuses du major Parrish, jeune premier héroïsé en raison du profond respect qu’il manifeste envers les Sioux. Ce personnage fait écran et rend le visage pâle non seulement essentiel aux discussions entre les peuples, mais surtout seul capable de pacifier une Amérique ensanglantée, contre des Indiens tantôt trop belliqueux – ils crient et agitent leurs plumes avant de tomber de cheval, morts – tantôt trop sages, mention spéciale au personnage éponyme qu’il faut convaincre, encore et encore, de rencontrer le président. Le film souffre ainsi de l’incessante médiation des Blancs, réduisant les Peaux-Rouges à l’état de minorités passives occupés aux rituels de déclaration de guerre et aux marches funéraires… Entre ces deux temps, l’effort, le courage, l’intelligence sont l’apanage de Parrish et de son entourage.
La mise en scène, d’une platitude rare, ne crée aucune tension et filme tout sur le même plan ; il en va de même pour la musique, pompière, qui écrase des combats sous prétexte de les gonfler à l’épique. Préférons, sur le thème de la relation conflictuelle entre les peuples, le magnifique Hostiles (Scott Cooper, 2018) sorti récemment.
Créée
le 15 déc. 2022
Critique lue 23 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Sitting Bull
S’il lui donne son titre, Sitting Bull reste le grand absent du long métrage que lui consacre pourtant Sidney Salkow, occupé à suivre les mésaventures militaires et amoureuses du major Parrish, jeune...
le 15 déc. 2022
1 j'aime
Le film s'inscrit dans la nouvelle mode des westerns 50's de réhabiliter les Amérindiens. Sitting Bull va donc se retrouver plongé dans une guerre qu'il n'a pas voulu, et massacré le 7ème de...
Par
le 4 déc. 2023
Du même critique
Nous ne cessons de nous demander, deux heures durant, pour quel public Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu a été réalisé. Trop woke pour les Gaulois, trop gaulois pour les wokes, leurs aventures...
le 1 févr. 2023
121 j'aime
9
Il est une scène dans le sixième épisode où Maeve retrouve le pull de son ami Otis et le respire tendrement ; nous, spectateurs, savons qu’il s’agit du pull d’Otis prêté quelques minutes plus tôt ;...
le 19 janv. 2019
86 j'aime
17
Ça : Chapitre 2 se heurte à trois écueils qui l’empêchent d’atteindre la puissance traumatique espérée. Le premier dommage réside dans le refus de voir ses protagonistes principaux grandir, au point...
le 11 sept. 2019
77 j'aime
14