Kaitan, une ville (imaginaire) industrielle en bord de mer, sans attraits particuliers. Cinq histoires que rien ne relie, si ce n'est le lieu, l'époque, autour du nouvel an, et le ton, désabusé. Kumakiri ne signe pas un film "omnibus" de plus, sa tristesse profonde, son style en apparence terne captent superbement l'ultra-moderne solitude urbaine et l'absence de communication. Des existences figées dans le temps, des gens modestes : un ouvrier des chantiers navals, une vieille femme, un employé du planétarium, une hôtesse de bar, etc. Le film dure 150 minutes. Il ne les "fait" pas.

Cinephile-doux
7
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le 24 mai 2018

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