Nue comme un ver : un ver de terre de chez Mouilneau, marchand d'articles de pêche !

"Nue comme un ver : un ver de terre de chez Moulineau, marchand d'articles de pêche à Cajars!" (Le schmilblic- Coluche)

Je garde en réserve et ai enregistré précautionneusement cette superbe et enrichissante pour l'art de la saga de la nudité dans le cinéma américain : la France avait pas mal de longueurs d'avances dans ce jeu du chat et de la souris avec la censure, comparativement à Hollywood ?

Jusqu'à quelle outrance exhibitionniste pouvait on se risquer à aller à l'époque alors que le strip- tease faisait la fortune des music-halls ! Quand notre BB nationale interrogeait sur la beauté de son cul, les actrices US se baladaient en chemisier col claudine ! Alors qu'on appelle ça le nouveau monde !

Ce document est une sagas des plus passionnantes que j'ai vues sur le sujet très controversé de la nudité au cinéma, ou plus populairement "des femmes à poils au cinoche" qui permit à l'industrie cinématographique de retrouver un peu d'audience face à la télé qui lui taillait des croupières...

Ce document est agréable à voir : je ne dirai jamais à une femme "Cachez ce sein que je ne saurais voir" et il est rempli de filles superbes en tenue d'Eve, plus belles les unes que les autres, et parfois drôlement hypocrites. N'ayons pas peur des mots : si les femmes passent des heures à se pomponner dans la salle de bains qu'elles monopolisent, c'est qu'elles adorent l'exhibition et qu'on les trouve belles à croquer...

Et comme les mâles apprécient, mine de rien et que certains et font semblant de jouer les blasés... On se demande du reste pourquoi on passe autant de temps à choisir ses vêtements, lesquels on va porter, alors qu'on passe les meilleurs moments de sa vie à poils !...

Depuis longtemps, je me demandais pourquoi pendant longtemps les films évoquant des scène d'amour en Amérique se concluaient par un zoom sur la lampe de chevet du lit... Pourquoi aussi les femmes ayant ainsi été" honorées" comme on disait jadis, emmenaient le drap du lit pour cacher seins et pubis à leur amant (et à nous) alors qu'il avait pu se délecter du moindre centimètre de nudité de sa soumise...

Ce document fantastique de Danny Wolf répond à toutes les questions sur la pudibonderie américaine observée dans les films américains jusqu'en 1966... Très pédagogique donc, mais tout aussi ludique : j'avais commencé à compter le nombre d'actrices et jolies filles dénudées qui inondent la fresque que nous offre le réalisateur, mais j'ai fini par renoncer ! Croulant sous le nombre, certes, mais aussi détourné de ma comptabilité par toutes ces beautés nues dont bien peu reconnaissent leur plaisir à se montrer ainsi à la caméra...

Les autres prenant argument un peu hypocritement que si c'est nécessité par le récit du film, il faut y passer, même âgées ?

Ca me rappelle ma plus jeune enfance quand ma petite voisine me suggérait de jouer au docteur : ça commençait par la gorge enrouée et je vous laisse deviner où ça se terminait... Vous avez peut être été déniaisé vous aussi de la sorte ?

Je terminerai sur cette citation de Patrick Sébastien qui cerne bien le jeu de l'amour et du hasard :

"Qu'on le veuille ou non, à l'origine de chacun d'entre nous, il y a une histoire de cul !"

Je suis déterminé à garder cet enregistrement jusqu'à ce que j'en ai bien compris toute l'analyse : un peu comme une bible sur une table de chevet... Lorsque je veux m'offrir un petit interlude, je feuillette ce documentaire comme je dévorais il y a bien longtemps "Lui", le magazine de l'homme moderne... qui commençait lui aussi à dévoiler le triangle des Bermudes féminin jusqu'alors interdit dans la Presse...

On ne voit pas souvent ce genre de documentaire hautement instructif : ne le laissez pas passer !

la trois (RTBF) le 14.12.2023-