Les aventures de Casque au royaume des fonds verts et du sur-jeu.

Tout commence par un homme qui semble fuir un dessin de maison moche incrusté sur une photo de paysage via paint. Il est vite rattrapé par des hommes qui mettent leurs mains droites sur leurs épaules, et il se fait poignarder. Après cette croustillante mise en bouche, le spectateur assiste à un éblouissant générique qui ferait pâlir de jalousie Hollywood. La première vraie scène du film nous montre un homme sur le point d'abattre une biche, mais que nenni ! Il l'a prend en fait en photo dans un cliffhanger shyamalanesque. Notre héros photographe retrouve alors son brave ami Eric ainsi que deux charmantes demoiselles que n'ont appelleront blonde et brune par manque d'intérêt par leurs personnages. Eric se moque de notre héros, surnommé Casque en raison de son couvre-chef. Il explique ensuite vouoir "aller au fin fond de la forêt explorer la nature sauvage", s'en suivront des gros plans sur les visages d'Eric et de brune alors qu'ils se lèchent les babines avec une remarquable subtilité. Notons aussi l'engagement politique du film au travers d'une réplique de Casque qui refuse une cigarette en affirmant "fumer c'est pour les nazes". Le groupe se sépare et Casque gratifie ses amis d'un "salut les potes !" avec une intonation de débile profond.
Pendant ce temps, les autres protagonistes du film (le couple John+Suzanne) rencontre un vieux sale immobile avec la bouche ouverte auquel est accroché Warwick Davis. Le duo nous apprend qu'il ne faut pas suivre la route de la lumière.
On retrouve Eric et brune dans la forêt, ce charmeur d'Eric commence à évoquer un mystérieux gros serpent. Brune explique qu'elle aime les serpents quand ils sont gros, longs et durs. Eric se fait alors transpercer le rectum par une machette alors que brune s'apprêtait à sucer le venin du gros serpent. Heureusement, avant de mourir, il aura eu le temps de demander si le gros serpent est bien sa bite afin de ne pas perdre les spectateurs qui n'aurait pas saisi toute la subtilité de cette métaphore ophidienne.
Le couple se retrouve face à une photo de route moche trouvée sur google avec un flash lumineux en plein milieu. Un flashback est la pour aider les spectateurs atteint d'alzheimer à se rappeler qu'il ne faut pas emprunter la route de la lumière mais John décide de ne pas suivre le conseil au prétexte qu'il est un aventurier tandis que la voix du vieux sale répète "route de la lumière" avec un ton mystique.
Suzanne s'inquiète "John je ne le retrouve pas sur la carte" son mari la rassure heureusement "Des gens ont fait ça de leurs mains."
Le couple arrive dans un hôtel ou tout est filmé avec un filtre bleu dégueulasse. Casque échappe quand à lui à un tir de fusil à pompe alors qu'il se balade dans la forêt. John découvre un test de grossesse positif dans les affaires de Suzanne. Cette dernière voit l'hôtelier acheter brune au mec avec un masque à fermeture éclair.
Nous faisons alors la rencontre de Dobbin, un buveur de sans plomb couvert de suie avec un retard mental colossal. Le couple s'enfuit mais tombe en panne, ils sont rattrapés par Dobbin qui roule sur les rageux grâce à son engin mi-tracteur mi-locomotive.
De son coté, Casque croise un épouvantail en pleine forêt, ce qui est parfaitement étrange et anormal. Il décide donc de s'approcher très près sans se méfier. L'épouvantail dégaîne ses faucilles et attaque notre brave héros qui s'en sors et retrouve blonde. Cette dernière justifie sa longue absence en prétendant s'être perdue dans les bois.
Notre couple préféré fuit dans un champ mais se sépare malencontreusement pendant que blonde se fait tuer par l'épouvantail sous les yeux de Casque qui attend gentiment que le meurtre soit bien finit pour intervenir. Notre détestable antagoniste drop sa faucille pour sortir un fléau d'armes mais Casque le fait tomber et s'empaler sur sa faucille avant d'aller entendre les dernières paroles touchantes de blonde qu'on peut résumer à "t 1 mec bi1". Après ce terrible drame, Casque achève d'un coup de faucille l'épouvantail qui n'arrêtait pas de remuer les bras et les jambes comme un con, non s'en l'inviter cordialement à sucer la-dite faucille.
Suzanne se fait finalement capturer par le mec au masque à fermeture éclair (qui n'est autre que le frère de l'épouvantail) tandis qu'un nouveau méchant avec un masque de soudeur assomme John en li tirant un fer à cheval dans la tête avec une arbalète.
La phase finale débute lorsque Casque et John s'allient pour sauver Suzanne. Casque s'introduit dans la voiture du couple, qui à été réparée par les méchants après avoir été volée. Il est attaqué par Dobbin mais s'enfuit avant d'être attaqué à nouveau par mister fermeture éclair venu venger son frère. Après avoir esquiver moultes coup de faux, Casque se saisit de l'arme de son adversaire et lui fait perdre la tête au sens propre comme au sens singulier. Dobbin réussit malgré tout à capturer Casque tandis que Putch (le mec au fusil à pompe) capture John qui venait de retrouver Suzanne. L'hôtelier réunit ses 3 prisonniers et se met à faire de la poésie "Soleil rouge quand il se couche, bon mets dans la bouche." Dobbin panique néanmoins lorsqu'il se rend compte que sa gourde d'essence fuit. Casque en profite et jette une cigarette allumée qu'il sors de nulle part en direction de la traînée liquide en nous gratifiant de sa fantastique punchline "fumer c'est pour les nazes", Dobbin se retrouve littéralement poursuivi par des flammes en 3D jusqu'en dans l'horrible montage paint qui sert de demeure au méchants. John profite de la panique pour tuer l'hôtelier tandis que la maison explose avec Dobbin et qu'une cheminée s'envole avant de retomber sur Putch.
Alors que nos héros semble sains et saufs, ils aperçoivent le mec au masque de soudeur en plein milieu de la route. Ce dernier charge vers leurs voiture et sauf dessus au dernier moment alors que nos héros pensaient l'écraser. Après un terrible affrontement final au suspense insoutenable, soudeur-man finit par se prendre un fer à cheval en plein milieu de la route et Warwick Davis réapparaît avec le vieux sale qui lui sert de monture pour mettre en garde le spectateur contre le lieu traversé par nos héros.