A l’aube de sa nouvelle tournée mondiale, la star de la pop music Skye Riley se retrouve confrontée à des événements terrifiants inexplicables…
2 ans (presque jour pour jour) après le premier opus (2022) et fort d’une campagne marketing redoutable, son succès au box office a motivé les producteurs à mettre en place rapidement une suite, toujours réalisée par Parker Finn.
Malgré quelques bonnes idées, le premier opus n'était rien d’autre qu’un pétard mouillé. Qu’en est-il de cette suite ? En premier lieu, on pourra saluer l’interprétation de Naomi Scott qui parvient à camper à la perfection cette popstar qui doit jongler entre son addiction aux antidouleurs et de terrifiantes visions. Côté scénario par contre, c’est toujours la douche froide. Si la mise en scène parvient à faire mieux que le précédent (la scène d’intro est particulièrement réussie), le film s’en retrouve bêtement étiré (130 minutes particulièrement longues et entrecoupées par d’innombrables passages à vide). Si le film avait été recentré et condensé sur un format de 90min, nul doute que le film aurait été plus réussi.
Enfin, le film écope toujours d’une classification “Rated-R” (si le 1er était interdit aux moins de 12 ans, le CNC a cette fois-ci poussé l’interdiction aux moins de 16), donc ne vous attendez pas à des moments de frayeurs d’anthologie ou de belles frousses, c’est relativement calme de ce côté là, bref pas de quoi nous empêcher de roupiller pendant 2 longues heures.
En fin de compte, s’il y a bien une chose à retenir de Smile 2 (2024), c’est bien l’interprétation de son actrice principale, qui donne corps et âme à son personnage et nous permet de digérer les longs moment d'accalmie entre les scènes horrifiques.
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