La psychiatre Rose Cotter se retrouve confrontée à une puissance maléfique et à son passé tortueux après avoir assisté malgré-elle au suicide de l’un de ses patients…
Pour son premier long-métrage, le réalisateur Parker Finn s’inspire de Laura Hasn't Slept (2020), l’un de ses courts-métrages et nous entraîne dans un cauchemar éveillé où la joie qui se lit sur un visage devient désormais synonyme de malédiction…
Après une première demi-heure franchement réussie, Smile (2022) fini rapidement par dévoiler son manque d’ambition, préférant se reposer sur sa bande-annonce (réussie) aux faux-airs d’Action ou vérité (2018) de Jeff Wadlow pour au final, d’être qu’un pétard mouillé.
En même temps, fallait-il en attendre autre chose de la part d’une production classée Rated R ? Malgré quelques plans intéressants (on les compte sur les doigts de la main), rares sont les fois où le film parviendra à nous extirper de notre torpeur, parvenant contre toute attente, à nous faire trouver le temps long malgré son petit 90min.
Et ne comptez pas sur l’utilisation abusive des jump scare pour changer la donne, on appréciera malgré-tout la distribution avec dans le rôle-titre, une certaine Sosie Bacon (qui n’est autre que la fille de Kevin), elle porte le film sur ses épaules et s’avère être la révélation du film.
Produit par Paramount Player, le film devait initialement échouer sur la plateforme de streaming Paramount+, finalement il en sera tout autre (à l’issue d’une projection test favorable), la major lui préfèrera une exploitation en salles. Son scénario bancal et une mise en scène qui surjoue chaque effet de surprise n’aide en rien l’appréciation global du film, dommage.
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