Je suis allée voir ce film sans savoir à quoi m’attendre. On découvre un personnage principal féminin insolite, un peu garçon manqué, solitaire, avec des yeux bleus et au prénom occidental : Anna. Elle me touche très vite car je m’identifie à elle. Le reste est un enchaînement scénaristique subtil. On ne comprend pas tout et on est frustré. On se creuse la tête, on fait pleins d’hypothèses….et puis la fin apporte toutes les solutions aux problèmes posés.
Le deuxième personnage principal féminin est découvert au bout d’un petit moment après que le film ait commencé. Et c’est un personnage magnifique : blonde aux yeux bleus, joyeuse, passionnée, envoutante et mystérieuse : Marnie.
La relation entre les deux jeunes filles est assez ambigüe tout au long du film mais la fin nous explique tout et nous offre une excellente description des sentiments amicaux, familiaux et amoureux.
Les coups de crayons, fidèles aux studios ghibli, nous offrent des paysages et des décors somptueux, que ce soit dans la nature, dans les détails des meubles ou des objets ou encore dans les traits des personnages. C’est là que l’on se dit qu’on a affaire à de véritables artistes, emprunts de poésie et d’imagination.
Les dialogues solitaires sont souvent explicatifs mais très intéressants à observer selon nos différences culturelles cinématographiques entre occidentaux et orientaux. La musique qui accompagne le tout sublime cet œuvre d’art et on en sort comblé à la fin.