Sortez couvert
Produit par Tommy Wirkola (le gars derrière les drôlatiques et fous Dead Snow 1 et 2, Violent Night...), ce film d'animation norvégien mise tout sur son concept "subversif" : celui de faire un film...
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le 3 oct. 2025
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Produit par Tommy Wirkola (le gars derrière les drôlatiques et fous Dead Snow 1 et 2, Violent Night...), ce film d'animation norvégien mise tout sur son concept "subversif" : celui de faire un film "jeunesse"...avec du sperme. L'idée est amusante, environ cinq minutes, puis tous les défauts du film rappliquent et nous épuisent durant les 1h17 étonnamment longues de ce Spermageddon. Premier problème : le film se force à être niais, pour copier les films jeunesses, or, quand on a un public adulte, c'est vite gonflant d'assister à un spectacle de bienpensance (et l'on ne parle même pas des chansons complètement oubliables, cuculs, et pas franchement soignées... Ça fait parfois amateur, et à part pour ressembler lourdement à Disney, on ne voit pas l'intérêt de couper l'intrigue de ces moments musicaux bas du front). L'animation elle-même accuse le budget de 4 millions de dollars du film, en n'étant pas très finie (les ombres, les designs approximatifs, la fluidité des mouvements ne sont pas très jolis), les gags sont évidemment uniquement des jeux de mots de collégiens en rut (si vous n'avez pas un humour "dessin de kiki poilu dans les marges du cahier", vous pouvez directement passer ce film, il n'offre rien d'autre que des vannes bas du slip), on ne doute pas une seule seconde de la fin de la course à l'ovule (encore une fois : c'est vraiment trop niaiseux), et il ne faut surtout pas regarder à la vraisemblance du scénar qui est truffé d'incohérences (non, on ne parle pas de voir des spermatozoïdes chanter, se balader dans un corps de façon aberrantes, non on a dépassé cela... Juste le méchant qui dit qu'il n'a plus de munitions, et tire quand même cinq minutes plus tard, ce genre-là d'erreurs pénibles du scénario pas relu...). Le seul "gag" qui nous aura soutiré (au forceps) un léger sourire sera la finalité de cette intrigue (
les deux spermatozoïdes ont fait tout ça pour rien, la fille avorte, ce qui est frustrant sur le papier car on s'est coltiné toute une course avec nos deux héros, mais c'est surtout le moyen de ne pas faire de raccourcis nauséabond "pro-life" sur les erreurs d'une nuit... C'est la fille qui décide, personne d'autre)
. Bref, Spermageddon se cache beaucoup derrière son concept faussement subversif, qui fera sourire les amateurs d'humour graveleux et laissera de marbre les autres, mais n'arrive pas à tenir son idée jusqu'au bout, se vautrant dans la niaiserie la plus pure, et finissant par être ce qu'il voudrait parodier : un film pour les mioches. Ce n'est pas ce film qui égratignera les mœurs, mais en attendant n'oubliez pas le principal : sortez couvert.
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le 3 oct. 2025
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Produit par Tommy Wirkola (le gars derrière les drôlatiques et fous Dead Snow 1 et 2, Violent Night...), ce film d'animation norvégien mise tout sur son concept "subversif" : celui de faire un film...
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le 3 oct. 2025
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