What do you mean fix us? Like a dog? I refuse.

CRITIQUE AVEC SPOILERS

Les plus:

• Les effets spéciaux sont assez impressionnants et les scènes d'action sont pas trop mal filmées (c'est à dire qu'on voit bien ce qui se passe et parfois il y a même du soleil)




• Les acteurs, les récents comme les p'tits vieux, font bien le job et ça fait plaisir de les voir (en tout cas ils ont l'air bien plus convaincus que moi par l'histoire)




• Il y a quelques minutes que j'ai trouvées plutôt prenantes lors des affrontements entre Spiderman et le bouffon vert

Les moins:

• La bande annonce et le titre m'avait fait supposer que Spiderman se perdait dans le multivers... Se baladait d'univers en univers dans des aventures délirantes... Bon c'est un peu moins foufou que ce que j'avais imaginé...




• En fait l'histoire a l'air écrite par et pour des gosses de 5 ans pas très inspirés. L'aspect magique ne tient pas la route avec plein d'incohérences et est clairement juste un prétexte à faire des références aux précédents films. Quant à l'idée de "guérir" les méchants en bricolant 2-3 trucs à l'arrache dans un labo de SVT de lycée... J'en reste sans voix. Non seulement c'est d'une connerie affligeante, non seulement ça décrédibilise les films précédents au lieu de leur faire hommage (on se demande pourquoi les Spiderman se cassaient autant le cul à se bastonner avec des méchants alors que la... Paf... En 30min c'est réglé, la paix dans le monde, merci), mais en plus c'est puant au possible comme concept (pourquoi les méchants devraient automatiquement perdre leurs pouvoirs et pas Spiderman ?).




• Si Dr Strange est le plus grand sorcier de l'univers, soit j'ai toujours énormément sous-estimé Spiderman, soit il avait un petit passage à vide là. Espérons qu'il récupère avec Sam Raimi...

Pour résumer:
Avec un scénario qui sert du réchauffé sans trop se fouler, des blagues abattues à un rythme effréné qui empêchent toute émotion et une réalisation sans parti pris, difficile d'accrocher à ce qui se passe à l'écran et difficile de différencier "Spiderman no way home" d'un autre blockbuster Hollywoodien trop calibré pour être vivant.