le 25 sept. 2016
Le bout du rouleau
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Oui à lire le résumé, l'histoire sent le réchauffé, le vu et revu plus de cent fois au cinéma.
Une femme en instance de divorce et son fils de 12 ans, viennent s'installer dans une nouvelle ville où ils ne connaissent personne. Leur premier (et unique) contact avec le voisinage se fait avec leur voisin, vétéran du Vietnam, mysanthrope, alcoolique, joueur et client de prostituées.
Voilà, à ces quelques lignes, j'aurai du passer mon chemin, et je l'aurai certainement fait si ce vieux personnage classique du genre, n'avait pas été interprété par Bill Murray. Et grand bien m'en a pris, car non seulement je n'ai pas été déçue de l'interprétation de Bill Murray en ce vieux bonhomme aigri, mais je suis tombée sous le charme de son jeune partenaire, Jaeden Liebeher, tellement juste dans son jeu, attachant et c'est rare que je dise cela des enfants acteurs, qui d'habitude sont plutôt des têtes à claques ou des singes savants. ( Je précise que je regarde toujours les films en V.O, car parfois l'interprétation des comédiens n'est pas rendue à sa juste valeur par le doublage)
Bref, une agréable surprise de ce point de vue et d'autres surprises venant des deux autres rôles feminins. Naomie Watts en prostituée enceinte ,grande gueule, qui la change un peu des rôles froids et distants dans lesquels elle est coincée d'habitude et surtout Melissa McCarthy en mère courage et dévouée, qui nous prouve qu'elle peut jouer autre chose que les bonnes copines lourdingues et gaffeuses des comédies tout aussi lourdingues de Paul Feig.
Oui j'ai aimé ce film pour ses situations et ses dialogues cinglants, la relation de Vincent et Oliver, cet humour mélé au tragique. On apprend à connaitre Vincent avec les yeux d'Oliver, et oui la fin est prévisible et déjà servie plusieurs fois, avec les grosses ficelles et les violons pour faire couler la petite larme aux coeurs de midinettes, mais on pardonne.
J'ai passé un agreable moment avec Vincent, et le frère Geragthy (Chris O'Dowd, vraiment très drôle dans un humour pince- sans -rire)
Je vous laisse découvrir ce film et vous en faire votre propre idée.
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Créée
le 6 juin 2015
Critique lue 280 fois
le 25 sept. 2016
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