Star Tour - Episode IX
Ça y est. C’est fini. Le verdict est définitivement tombé désormais. Le côté obscur de la force l’a emporté. L’Empire Disney a triomphé. Certes c’était attendu. C’était écrit. Le retour de J. J...
le 18 déc. 2019
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54
Attention, cet avis comporte ce genre de spoilers:
La plus grosse révélation, c'est qu'ils sont une..."dyade". Ouahouh, la claque! Je suis sûr que je n'en reviendrai pas quand j'aurai ouvert un dico pour comprendre la signification du mot.
Un nouvel espoir
Entre ses décors hiératiques et son lot de surprises présumées, la bande-annonce a fait monter la sauce et semblait promettre quelque chose de grand et d’enthousiasmant. Le miracle n'aura pas lieu. Dès le générique du début, il est acté que l'empereur est de retour et qu'il s'apprête à envahir la galaxie. Et tout le monde trouve ça normal. A croire qu'on a raté un épisode dans cette histoire qui avance sans nous.
La guerre des clones
SW7 consistait en une resucée spectaculaire mais paresseuse de SW4. SW8 ouvrait de nouvelles perspectives, claquait des portes et faisait parfois grincer des dents. SW9 tente de joindre les morceaux épars et d'apporter des solutions à des pistes lancées à la légère.
A l'instar des 2 épisodes précédents, le film force la surenchère jusqu'au grotesque et catapulte son récit autant que ses personnages quand il ne les traite pas par dessus la jambe. Certains (ré)apparaissent mais ne servent à rien
(Lando, Zorri, Maz, Rose et d'autres),
d'autres disparaissent et n'auront finalement jamais servi à rien
(Hux, les chevaliers de Ren).
Les enjeux ponctuels ne sont que des péripéties prétexte à des scènes d'action
(la dague, les boussoles, la libération de Chewie).
A chaque fois que le réal crée un événement, un enjeu ou une situation, il les dégonfle dans la minute suivante par une incohérence ou un deus ex machina et change de cap.
Florilège pour le fun:
Ren renonce à sa volonté de renverser les ordres établis parce que...sa maman est morte et on n'en saura pas plus.
3 tirs de laser suffisent à faire démollir un destoyer impérial parce que son point faible est un énorme canon sous la carlingue. Farceurs d'ingénieurs.
Depuis le début, l'empereur a besoin de récupérer vivante, Rey, que tout le 1er ordre essaye de tuer dans chaque film.
Les gens se révoltent plus facilement contre le dernier ordre que contre le premier et on n'en saura pas plus.
Pas facile de créer un peu de tension, de mystère, d'émotions voire de mythologie dans ces conditions. Le train fantôme file trop vite pour livrer un tant soit peu d'explications et nous laisser profiter du spectacle.
Reste la bonne idée des duels Rey/Ren et une direction artistique plus éblouissante que jamais
(comme cet iceberg stellaire qui sert une bonne minute)
mais vidée de toute substance. Et des gags, beaucoup de gags. On friserait presque la parodie.
Parfois, la bande-annonce suffit.
Créée
le 18 déc. 2019
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