Premier détracteur de la série et loin d'être féru de l'oeuvre de Lucas au-delà de mes 12 ans, je n'en ai pas moins vu l'intégralité certains au cinéma d'autres en blueray et… VHS :D
Masochiste capé de noir ou réel optimiste encapuchonné de blanc, cette suite de chapitres n'aura été pour moi qu'une succession d'épisodes vieillissants empreints de nostalgie, au montage discutable et fondu de transitions de scène d’un autre cinéma pour certains et pour les plus modernes, quelques scénarii plus convenus au merchandising d’une Force indéniable.
Ici les derniers espoirs de la galaxie oscillent entre l’ambivalence d’un apprenti déchu au coté obscur et un nouvel espoir qui sera féminin depuis le précédent épisode. Certes les scénaristes de Disney jouent avec certains codes afin de coller à l’actualité des discriminations selon certains mais c’est bien vers une mouvance générale plus sociopolitique que la force bascule pour que l’engeance soit une œuvre plus consensuelle porteuse d’espoir, sans surprise, avec quelques panoramas et plans suintant l’héroïsme à renfort de gros effets. Ce cinéma se meut vers un esprit qui saura plaire au plus grand nombre, casting expérimenté, sans grandiloquence pour garder l’attention à l’action on souri à ces quelques tirades que l’on aura vu venir de façon prémonitoire. Sans vouloir détruire la culture de ses aïeux et dévier de l’esprit manichéen que la nations Jedi veut vendre, l’histoire reste plaisante et se déroule, limpide et ponctuée de ses codes pour happer le spectateur sans que l’intellect de celui-ci ne soit chahuté.
Un second volet d’une troisième trilogie modernisée pour une divertissante expérience convenue qui, sauvée de sa préquelle errante au fin fond de la galaxie de mon inintérêt, ne restera qu’un nouvel épisode dans l’ombre, peut etre, de sa seconde.