Sweet memories are melodies.
Alors oui, c'est pas fameux au final, comme on pouvait s'en douter. L'idée étant de rendre hommage à une période phare de la chanson française. La vitrine des chanteurs et musiciens étant relativement alléchante, avec un petit hommage aux disparus, le scénario étant surtout prétexte à étaler toute la clique.
Deux associés touchent le fond, se remettent en question, l'un a une révélation, ils tentent et proposent le concept, c'est évidemment galère au début mais ça marche quand même par la suite, puis ils se séparent, puis en fait c'est trop triste, puis ils sont re-potes, enfin bref, vous l'avez compris : pas de scénario.
Pas de scénario, mais une musique qui transpire de nostalgie, où les gens semblaient heureux, cette époque que j'ai à peine connue et qui me fait penser que même là-dedans, c'était mieux avant. Décidément.
Donc à regarder pour sourire et passer un bon moment, chantonner, et surtout voir tous ces chanteurs un peu has-been, aujourd'hui dans l'ombre, revenir sur le devant de la scène. C'est rigolo. Même si on a quand même la sensation d'assister à une sorte de M6 Top 50 d'une heure cinquante.
Mais petite particularité très inédite dans ce film, c'est l'ambiance qui s'en dégage. Dans la salle où j'ai été, les gens étaient heureux, tapaient dans leurs mains, et même chantaient à la fin lors du générique-medley-karaoké, accompagnés par toutes ces stars 80, à l'écran. C'était vraiment un très chouette moment, très certainement commun à toutes les salles.
Et un gros gg à Gilbert Montagné, dont les performances m'étonneront toujours. Après le 4x4 UMP, le triple salto arrière sur réception piano. Beau gosse.