Alors là, je suis quand même perplexe. "Bienvenue chez les ch'tis", c'était cinématographiquement pauvre mais c'était drôle et surtout sincère, "Rien à déclarer" tentait vainement de transformer cette sincérité en formule mais Poelvoorde sauvait le truc, dans "Supercondriaque", il n'y a rien à sauver tant le film est d'une nullité abyssale. Dany Boon se croit tellement génial qu'il pense que ses gags à deux balles vont faire mourir de rire les spectateurs alors qu'ils sont juste pitoyables, mal écrit et mal rythmé et l'intrigue du film part en live sur la seconde partie du film que tu sais même pas pourquoi il est parti aussi loin et surtout, ce qu'il avait à raconter. Bref, je ne sais plus qui disait que les mauvaises critiques faisaient mal, mais les bonnes en faisaient encore plus, force est de constater que depuis le phénomène ch'tis, ce soit un peu trop monté au cerveau de Boon. Faudrait redescendre sur terre biloute!!