Superman contre les femmes vampires par Pascoul Relléguic

Sous ce ronflant titre de Superman se cache le plus célèbre des catcheurs masqués, El Enmascarado de Plata, mieux connu sous son p'tit nom de Santo. Notre héros doit faire face à la malédiction familiale de son ami professeur : la fille de ce dernier est la réincarnation de Rébéca, ancienne promise au sacrifice pour le Maître Démon des Femmes Vampires.

On a le droit d'assister aux transformations des Femmes Vampires, de laiderons décrépis à sublimes jeunes femmes, d'humain à chauve-souris, etc. Santo met la moitié du film à arriver dans l'histoire, occupé qu'il est à rosser des catcheurs. Le film est finalement assez classique, du fantastique noir et blanc old school, fait avec les moyens du bord.

Le plus nanar réside dans les sbires vampires qui s'occupent des basses œuvres de leurs maitresses. Ils se comportent comme de vulgaires petits loubards, qui tabassent à plusieurs les flics et enlèvent avec difficulté les demoiselles qui se débattent. Tout en se la jouant avec leur cape qu'ils relèvent sans cesse devant leur nez.

Un autre grand moment, le combat sur le ring qui oppose Santo à un vampire qui a pris la place du Masque Noir. Lorsque le Masque d'Argent retire l'apparat facial de son adversaire, tous découvre un loup-garou très poilu qui provoque une mêlée chaotique et marrante, comprenant catcheur et policiers. Quant au final, si Santo s'en sort vivant et triomphant, c'est surtout grâce à un coup de chance !

Bref, du nanar léger pour un vieux film gentiment plaisant.