Superman contre l’Invasion des Martiens par Pascoul Relléguic

Des Martiens pacifistes belliqueux dirigés par une caste de gozos catcheurs débarquent sur Terre (au Mexique en fait) pour imposer la paix à l'Humanité qui fait rien qu'à faire chier l'univers interplanétaire avec ses expériences atomiques. Leur adversaire est déjà tout trouvé : Santo.

Bref, on n'est pas là pour discuter, faut que ça lutte, et pas de temps à perdre. A peine arrivés, nos braves mais rugueux ET se retrouvent déjà à faire des prises de catch avec l'éternel El enmascardo de plata. Et bien vite, ce dernier devient leur seule obsession. IL LEUR FAUT SANTO..... VIVANT !!

Ayant tout de même 500 ans d'avance technologique sur notre triste civilisation, les Martiens, des humanoïdes comme tous les autres, ont la capacité d'utiliser un œil astral qui désintègre ou paralyse à volonté, ainsi qu'une ceinture qui leur permet de se téléporter en faisant un bruit proche d'un pouit-pouit-pouit-pouit-schboooïïïïnng !!
Mais ce n'est pas suffisant face à Silver Mask qui est décidément bien trop fort, surtout avec sa maîtrise de la lucha libre anale (le cul de Santo est en effet une arme puissante, je ne mens pas). Les Martiens décident donc de se transformer en héros de l'antiquité grecque pour mieux passer inaperçus dans la population. Devant l'échec incompréhensible de ce plan parfait, ces salauds de xéno-pacifistes en viennent aux gros moyens : envoyer leurs canons sexuels de femelles séduire Santo.

Mais si vous croyez qu'il est facile de faire l'amour avec un masque, vous vous trompez lourdement, et notre héros aura bien vite fait de tout faire péter leur soucoupe volante. Une morale sur la folie des hommes et le cercle vicieux de la violence, un Santo qui part au loin dans la forêt en pleine nuit, sa cape au vent, un suppo et au lit.

Bref, c'est toujours fun de voir le père Santo, surtout que le N&B de ce film lui donne un sympathique côté vieille SF 50's. Le rythme retombe un peu régulièrement, car les Martiens ne décrochent pas de leur plan de vivisection de Santo et les scènes de catch prennent un bon quart du métrage (ça fait certes partie du cahier des charges de ce genre). On appréciera le petit message patriotique mexicain que lâchent tout de même les Martiens : ils se posent au Mexique car c'est un pays pacifiste qui prône le désarmement, politique dont devraient s'inspirer de nombreuses autres contrées.