Ce n'est pas la durée qui compte mais l'intensité...

Sur la route de Madison (The Bridges of Madison County) adapte, sous le même titre, le best-seller de Robert James Waller, paru en 1992.

Dans la monotonie ambiante, en plein coeur des années soixantes, Francesca Johnson semble vivre une vie de famille cantonné aux tâches ménagères, un archétype d'une femme Illinoise au foyer.
Son mari et ses enfants étant parti, une rencontre vint bouleverser le cours de son existence. Un amour s'ensuit et les quatre jours qu'ils passent ensemble marqueront indubitablement la vie de cette femme comme le découvriront ses enfants, à sa trépas.

Certes certains détracteurs de ce films reprocheront à Clint Eastwood sa façon d'orchestrer un film, ses moments dramatiques accentués par une musicalité prompt à l'empathie, et une moralité omniprésente au sein de ses oeuvre.
Ce film mérite d'être vu, d'être connu des cinéphiles en ce qu'il répond à une constante de notre vie, on peut connaître mieux une personne en quatre jours, qu'en une vie toute entière.
Ce message est omniprésent, et demeure dans pour moi une constante du film.
L'ayant regardé une première fois étant jeune, je n'avais pas apprécié, mais pour ma défense, je n'avais jamais auparavant connu un amour véritable et sincère.
Mais maintenant, avec le recul et l'expérience, je comprends désormais, et j'apprécie cette oeuvre filmique tout particulièrement, puisqu'elle délivre sans prétention, avec un duo au sommet, un message, "ce n'est pas la durée qui est importante, mais c'est l'intensité d'un amour, d'une vie".
Denirorunner
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le 24 mars 2013

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