Septième merveille de Makoto Shinkai, après les inoubliables Your Name et Les enfants du temps, Suzume est assurément un grand film d'animation, s'inscrivant dans la droite lignée des histoires poétiques et doucement optimistes que nous conte le réalisateur depuis déjà une trentaine d'année.
La beauté de l'animation est toujours aussi frappante, notamment lors des scènes se déroulant dans des ruines qui sont juste superbement animées, esthétiquement parlant.
Les thèmes qu'aborde le film sont assez intéressants : le deuil et le temps qui passe, la nécessité de continuer à vivre malgré les orages, tout cela est traité avec tendresse (et une certaine naïveté, qui personnellement ne me dérange pas dans le cinéma de Sinkai).
Les musiques se démarquent des deux derniers films, délaissant la pop rock japonaise pour une œuvre instrumentale qui sait parfaitement accompagner chaque instant du film (RADWIMPS reste d'ailleurs malgré tout associé au projet musical, ce qui se ressent).
J'ai énormément aimé Suzume, même si je pense que Shinkai devra un jour ou l'autre se renouveler dans les codes de ses films, qui commencent à devenir redondants.
La salle a applaudi, j'ai applaudi, j'avais la larme à l'œil